Le problème du bruit à la cantine est très ancien. Depuis une dizaine d’années, de nombreuses propositions ont été effectuées par les deux associations de parents d’élèves afin d’améliorer la situation.
Voici un bref récapitulatif des toutes dernières propositions :
(en mauve vous trouverez la réponse actuelle obtenue en mairie)Propositions faites à la dernière commission des menus
- Rencontrer le personnel pour avoir une meilleure connaissance de ses conditions de travail.
- Formation du personnel sur l’encadrement des enfants.
- Un essai de « repas chuchoté » pour permettre aux enfants de constater qu’en chuchotant ils peuvent se faire entendre de leurs camarades tout en faisant disparaître le brouhaha intense qui accompagne leur repas
Propositions faites à la mairie après l’incident et avant la réunion du 20 novembre… certaines sont reprises pour la nième fois, d’autres sont plus neuves…
- Formation du personnel de la mairie dans le cadre du CNFPT . (Une formation privée n’est pas envisagée). Aucun stage ne correspond vraiment ; nous en avons cependant trouvés deux traitant un peu la question qui nous intéresse.
- Rencontrer le personnel pour aborder avec eux leurs conditions de travail. (Acceptée).
- Installer des panneaux atténuateurs phoniques : (A voir suivant la faisabilité, le coût et l’efficacité présumée)
- Responsabiliser les plus grands en leur confiant ( sur la base du volontariat ) le parrainage d’une table de plus jeunes. Ce système impliquerait une répartition différente entre les deux services. (Acceptée).
- Mettre en place une fois de temps en temps un repas chuchoté avec une thématique et un enjeu ludique. (Acceptée).
- Visite des parents représentants des associations suivant 2 procédures au choix :
Ancienne procédure : Le parent mange à la cantine, paye son repas et observe :
(Acceptée depuis bien longtemps)
Nouvelle procédure : Le parent représentant, mange avec le personnel, repas offert, participe au service en tant qu’animateur occasionnel ; durée de 11 h à 13 h 15 (Acceptée)
Avantages de la nouvelle procédure :
- Etablir un contact convivial avec le personnel et mettre un terme au climat de défiance qui, au fil du temps, a pu s’instaurer. Il est inutile de rappeler que sans confiance un échange constructif sera très difficile à établir…
- Percevoir concrètement un certain nombre de difficultés inhérentes aux locaux, à une occupation dense, à l’organisation du service , à l’attitude des enfants…
- Observer, et à l’occasion commettre soi-même, les erreurs d’attitude qui participent à l’accroissement du bruit dans la cantine. Exemple classique : hausser le ton pour se faire entendre, ou s’adresser à un enfant de trop loin…
Propositions concrètes faites lors de la réunion du 20 novembre 2008
- Modifier la répartition en allégeant le premier service (celui des petits) plus bruyant que le second. Actuellement le premier service est le plus chargé ( 72 enfants minimum). (Acceptée).
- Embaucher une personne de plus, ayant des compétences en matière d’éducation et d’animation. (A voir…)
- Passer à des tables de 4 plutôt que de 8 (A voir, peu probable le mobilier actuel n’étant pas « amorti », mise en place difficile, problèmes de sécurité ).
- Faire travailler les enfants sur la mise en place d’un règlement intérieur. Ce travail devra impliquer les enseignants (Acceptée).
D’autres problèmes ont aussi été abordés :
- Revenir à la distribution avec le « gastro » ( rien à voir avec la maladie) : chaque enfant est servi à l’assiette à partir d’un gros plat qui circule dans l’allée centrale. Ainsi aucun enfant n’est lésé sur le plan de la quantité (Pourquoi pas ?)
- Contrôler strictement la circulation des enfants pour éviter les escapades non autorisées dans le village. (Bien sûr ! Normalement, déjà effectué).
- Demander que la réunion : Elus de la mairie - Personnels de la cantine – Parents, soit publique. (Refusé à ce jour).
Propositions apparues depuis la réunion et notamment après deux visites à la cantine suivant la « deuxième procédure »
- Répartition des enfants dans la salle : Actuellement, tous les enfants du premier service sont regroupés dans un coin de la cantine et ceux du deuxième dans l’autre. En occupant 1 table sur 2 , on réduit l’effet de concurrence entre les enfants pour se faire entendre de leur voisin. Automatiquement le brouhaha général devrait s’en trouver réduit. (Acceptée).
- « Débriefing » avec le personnel sur ces « visites actives ». On pourra certainement le faire en détail lors de la réunion de la commission des affaires scolaires du 10 décembre 2008 à 17 h 30 ou peut-être avant… Voici d’ors et déjà quelques éléments de réflexion.
Il apparaît que le niveau sonore évolue par vagues : il est toujours élevé et devient « désagréable » par moment. Si une vague dure trop longtemps, un nouveau niveau sonore s’établit de façon permanente, plus haut que le précédent et plus gênant…
La solution consiste à identifier rapidement l’un des groupes d’enfants à l’origine de la soudaine intensification et à le ramener ( rapidement et en douceur ) à échanger sur un ton plus bas. Aussitôt, les tables environnantes réduisent leur participation au brouhaha et l’ambiance générale s’apaise. Cela réclame une attention de chaque instant et une action immédiate.
Ce type de manœuvres est régulièrement mené avec efficacité, sérénité et professionnalisme par le personnel de mairie. Il peut cependant arriver que l’intervention soit menée en étant trop éloignée du groupe d’enfants concerné, parce qu’on est en train de servir une autre table (par exemple). L’efficacité est alors réduite et globalement moins apaisante pour tous.
Une idée à fouiller à ce sujet serait d’éventuellement mettre en place un mode de communication par gestes entre le personnel et les enfants : avec les plus petits, plus bruyants, cela peut bien fonctionner. - Panneaux de séparation entre les tables : Les panneaux dont la partie supérieure est en plexiglas sont fixés au sol et séparent les tables. Cela établit une certaine isolation phonique. Cette idée avait déjà été envisagée puis écartée du fait de l’espace trop réduit dont on dispose dans le réfectoire. Mais on peut l’étudier à nouveau, vu qu’elle a connu un certain succès en d’autres lieux.
Voici quelques pistes à étudier… D’autres sont à proposer. Certaines solutions ne coûtent rien ou très peu. Il me semble qu’il faut les mettre en œuvre sur 1 ou 2 mois tout en faisant établir des devis précis pour les autres. Ensuite, on évaluera le résultat et on choisira une ligne directrice claire à laquelle tout le monde se tiendra.
Il me semble que le bruit est avant tout une question d’habitudes et d’éducation. Si les enfants adoptent les bons réflexes que parents, personnels et enseignants sont en mesure de leur communiquer, il n’y a pas de raisons objectives pour que des repas sereins à la cantine de Ceyreste coûtent une fortune à la collectivité… Reste à chacun de faire deux ou trois efforts pour la sérénité de tous…
